23 octobre 2007

Budapest, Hongrie

Le Parlement, édifice le plus impressionnant de la ville. Il est si vaste que seule une infime partie des locaux est utilisée.

Je vous offre ici quelques photos prises rapidement lors de ma visite de Budapest, en septembre dernier. Je n'y suis restée que deux jours et j'étais accompagnée de mes ex-belles-soeurs, d'origine hongroise. C'est trop court pour tout voir, bien sûr, mais je garde un bon souvenir de la ville.

Une vue en plongée de la ville, depuis le château.

Le temps m'a manqué, je n'étais pas en grande forme et - groupe oblige - j'ai adopté les points d'intérêt et le rythme de visite de mes compagnes de voyage, c'est pourquoi je ne peux que vous dire que la ville est belle (elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, tout de même!) et que la banlieue de Budapest ressemble à une banlieue du Québec, avec ses maisons unifamiliales au gazon bien vert et à la terrasse en dalles de ciment.

L'été, la cuisine au BBQ y est très populaire et cette tâche revient invariablement aux hommes, comme au Québec (Comme je logeais chez une cousine de l'ex-belle-famille, j'ai vu l'homme de la maison se faire donner des leçons de cuisine au BBQ par son père, plutôt irrité du manque d'enthousiasme de son fils à perpétuer la tradition...).

Le pont des chaînes, qui traverse le beau Danube, qui soit dit en passant n'est pas bleu mais plutôt du même brun que la Seine...

J'ouvre ici une parenthèse pour parler un peu de mes habitudes de voyage... Je voyage habituellement seule et on me demande souvent si c'est difficile et si je ne préférerais pas voyager avec quelqu'un. Eh bien non. J'aime voyager seule car cela me permet d'être attentive à ce que je vois, aux bruits, aux odeurs et de suivre mon inspiration et mon rythme. Le seul moment où j'apprécierais vraiment la présence d'un compagnon ou d'une compagne, c'est le soir, à l'heure du dîner. Ça me manque souvent de n'avoir personne avec qui comparer mes impressions à chaud.

Quant à la sécurité, je n'ai jamais eu de problème en une vingtaine de voyages. Il s'agit d'être prudente et de se servir de son jugement, je pense. Mais en général, les gens sont plutôt bienveillants avec moi.
Budapest est renommée pour ses thermes. On peut se baigner toute l'année dans ses eaux naturellement chaudes. Mes compagnes de voyage y ont passé trois heures...

Les mêmes thermes, le soir venu.

Des balades en calèche sont offertes aux touristes.

12 octobre 2007

Athènes, Grèce

Le Theseion


J'ai eu la chance de prolonger un peu l'été en passant la fin de semaine dernière à Athènes. Disons qu'avec la quasi-absence d'été qu'on a eue à Paris, trois jours de soleil et de chaleur, ça se prenait bien!



Vue d'Athènes depuis l'Acropole

Bien sûr, on va à Athènes principalement pour voir les célèbres ruines de l'Antiquité grecque telles que l'Acropole, car la ville moderne d'Athènes manque singulièrement de charme avec ses immeubles bétonnés des années 70. Pourtant, quelques quartiers anciens ont échappé au carnage architectural de cette époque, soit Monastiraki, Plaka et Anafiotika, accroché au rocher de l'Acropole.


Détail d'une église, dans le quartier Anafiotika



L'Acropole, le soir, depuis l'une des nombreuses terrasses du quartier Thissio

Athènes est également une ville très populeuse, bruyante et animée, et il n'est pas rare de voir des bouchons de circulations paralyser ses rues aux petites heures du matin. En effet, les Grecs aiment sortir et prendre un verre ou deux...
Un agent de la circulation

Une terrasse de Thissio, au pied de l'Acropole
L'ancien côtoie le moderne


Une rue commerciale, principalement à vocation touristique, du quartier Plaka


Rue piétonnière qui descend d'Anafiotika vers Plaka. Au loin, on voit la colline du Lycabette


Une terrasse dans Monastiraki

Un des escaliers de pierre qui mènent à l'Acropole, dans le quartier Anafiotika

Le fameux Parthénon, sur l'Acropole

Le théâtre Hérode Atticus, sur l'Acropole, qui sert encore lors de certains spectacles ou concerts
On m'avait dit qu'Athènes était la ville la plus polluée et la plus sale d'Europe, mais je crois que cette réputation n'est pas méritée. Naples était pas mal plus sale dans mes souvenirs et je n'ai pas ressenti les effets de la pollution, malgré un soleil de plomb. En fait, ma seule déception concerne la nourriture. Les restaurants (les "tavernes") que j'ai essayés jusqu'ici ont tous le même sempiternel menu tout en clichés (gyros, moussaka, souvlaki, salade grecque, etc.) et la qualité est loin d'être toujours au rendez-vous. C'est dommage, car avec un peu d'imagination en cuisine il y aurait de quoi faire!