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20 mars 2007

Veille de printemps timide...

Demain c'est le printemps et c'est maintenant que le temps se met à cailler à Paris! J'ai même vu quelques flocons hier. Brrr... En tout cas, le mois de mars avance bien et dans 11 jours mon rythme de vie se calmera un peu. En attendant, je vous mets ici un lien vers un texte amusant sur les chats - que j'adore, mais ça, vous le savez déjà. C'est le Traité de l'humain à l'usage des chats. Bonne lecture et bon printemps! :)

01 janvier 2007

Journée de paresse

Quoi de mieux à faire un lendemain de veille que de roupiller tranquillement tout l'après-midi! Je n'ai réussi à réveiller Pitounette que pendant 2 secondes, le temps de prendre une photo. Elle s'est rendormie tout de suite, sous l'oeil bienveillant de Kako, qui n'en menait pas large non plus...

ZzzZZZzz...

Mmh... quoi? Keskya?

Raahh... PffzZzzZZzz...

16 novembre 2006

Un anniversaire royal pour Flook la chatte

La jubilaire aux pattes de velours et les bons voeux de Buckingham Palace

Un petit billet tout léger pour aujourd'hui...

Chris Evans, de Windermere, en Angleterre, a écrit à Buckingham Palace pour faire savoir à la reine que sa vénérable chatte birmane, Flook, s'apprêtait à célébrer son 100e anniversaire de naissance en années de chat (soit environ 22 ans en années humaines). M. Evans a envoyé sa lettre un peu pour s'amuser, car l'honneur de recevoir un télégramme officiel de la reine pour souligner l'anniversaire des centenaires revient naturellement aux humains et pas aux animaux mais, à sa grande surprise, Liz a semble-t-il fait entorse au protocole et la centenaire moustachue a reçu son télégramme de félicitations officiel, signé de la main de Sa Majesté.

On sait que la reine aime beaucoup les animaux, mais peut-être a-t-elle aussi un sens de l'humour méconnu...

Pour la source, cliquer ici.

14 octobre 2006

Expat' zoo

Au risque de passer pour une «matante» finie et complètement gâteuse, je récidive avec un billet sur nos amis les animaux. Après tout, pourquoi pas? Je vis bien au pays de Brigitte Bardot!

Quand j'ai quitté Hull pour Paris, il était hors de question que j'abandonne mes animaux. Je partageais tout de même depuis 12 ans un bonheur sans nuage, mon lit et mon spaghetti italien avec Pitounette, ce dont aucun homme ne peut encore se vanter.

Quant à Kako, le volatile venu d'ailleurs - Paix à son peuple! - je n'imaginais pas me passer de son imitation parfaite de la sonnerie du téléphone. Grâce à lui, j'avais l'impression que le téléphone sonnait tout le temps et que plein d'amis se bousculaient pour inviter les sauvages que nous étions, mon mari et moi, à sortir pour profiter de la trépidante vie hulloise.

Ah, l'Outaouais! Pays des Bob et Mike qui se prénomment en fait Robert et Michel! Royaume des chauffards en quatre par quatre qui dépassent par la droite! Paradis des arts et de la culture adaptés aux fonctionnaires, ces drôles d'orignaux de la bureaucratie canadienne qui peuplent la région! La tirade sur l'art et la culture vous fait sourciller? Gens de peu de foi! Sachez que j'ai déjà assisté à une exposition de tapisseries anciennes portées par Gilberte et sa copine Fernande au chic Kelsey's de Gatineau, et ce, à guichets fermés.

Vous n'êtes pas tellement portés sur les vieilleries? Qu'à cela ne tienne, l'art moderne y est également bien représenté. Figurez-vous qu'un jour, à la distinguée Station de Hull, j'ai vu avec émotion de fins connaisseurs se mettre à taper des mains spontanément à la vue d'un artiste en jeans et tablier présenter une performance pyrotechnique sur gâteau. Que de souvenirs...

Mais revenons à nos moutons après tout ce cirque. Pour parodier la célèbre Poune, oui, j'aime mes animaux et mes animaux m'aiment. Et comme ce n'est pas l'amour vache, ils ont tout naturellement pris Air France avec moi, après moultes péripéties avec les autorités françaises, qui menaçaient de «détruire» Kako si je n'arrivais pas à prouver qu'il n'était pas un spécimen d'une espèce rare et protégée par la Convention de Washington.

Ces ignares confondaient donc une perruche avec un perroquet, qui lui est protégé par cette convention! Une fois l'imbroglio résolu, je ne devais cependant jamais leur avouer qu'effectivement, Kako et Pitounette sont des spécimens rares d'animaux, à bien des égards...

13 octobre 2006

Kako, la perruche qui venait d'ailleurs...

Kako

Quelqu'un, quelque part à Hull, au Québec, ne peut se douter que sa perruche qui s'est échappée dans la nature en octobre 2000 est toujours de ce monde et vit à Paris, en bonne intelligence avec une chatte, québécoise elle aussi...

C'est l'été indien et Kako a volé tout le jour dans l'azur et la douceur de l'air, en savourant une liberté qu'il n'avait jamais goûtée auparavant. Il s'est perché pour la première fois sur la branche d'un arbre et en a éprouvé l'écorce, bien plus rugueuse sous ses pattes que le perchoir en plastique de la cage qu'il connaît si bien, dans une maison, quelque part... Où, déjà? Le vent dans ses plumes, ses ailes déployées sous le soleil éblouissant, l'ivresse du vol le porte si loin, déjà.

D'autres oiseaux, au plumage tellement plus terne que le sien, s'adressent à lui dans une langue qu'il ne connaît pas. Qu'importe! Kako leur répond joyeusement, dans sa langue australienne. «Bonjour! Bonjour!» Quel plaisir d'avoir des compagnons! La journée est magnifique et Kako aime sa liberté, mais comme avec la chèvre de Monsieur Seguin, celle-ci sera cruelle et voudra réclamer sa jeune vie...

Le soleil faiblit déjà. Octobre fait s'étirer les ombres très tôt, et déjà elles se couchent sur la terre en exhalant leur haleine froide. Kako, tout seul dans son arbre, gonfle ses plumes pour se réchauffer et cherche des yeux un peu de lumière. Lui, qui n'est encore qu'un bébé aux yeux tout noirs, sait d'instinct que la lumière pourrait le réchauffer.

«Là-bas, dit-il, je vois de la lumière. Il y a des gens. Ah oui, des gens... Une cage?». Mais avec un peu de chance, ces gens seraient gentils et s'occuperaient de lui. Il aurait à manger et dormirait au chaud. Là-bas... Dans une cage.

Voler dans l'obscurité est terrifiant, mais Kako ouvre grands les yeux et fixe la lumière à atteindre. Il n'a pas l'habitude de voler et ses ailes sont fatiguées. La maison semble si loin et l'air le glace, mais quelques coups d'ailes encore et il atteint enfin le rebord de la fenêtre, épuisé, transi.

«Eille, c'est quoi, ça?!! Une perruche! Viens voir!» Ah, enfin! Les gens ont vu Kako et ouvrent la fenêtre. Une main se tend vers lui, lentement, tout doucement, pour ne pas lui faire peur. Kako sent déjà la chaleur rayonnante de la main le caresser. «Je dois faire confiance, c'est ma seule chance», pense Kako, et il saute dans la grande main ouverte en fermant les yeux.

«Ben j'en reviens pas! La perruche n'a pas peur! Mais elle doit avoir froid!», s'exclame la femme, qui tient Kako dans sa main. Elle a de longs cheveux bruns et Kako est sûr qu'il fait plus chaud dans son cou. Il y est en un bond et reste perché là, sur son épaule, derrière une rideau de cheveux lourds, à l'abri de la mort. Il ferme les yeux. La chaleur l'enveloppe. Il va vivre encore et les gens l'aiment déjà. Tant pis pour la cage, il finira par s'en faire une maison.



Kako sur Pitounette, son chat préféré. C'est doux pour les pieds!