31 décembre 2007

Bonne année 2008!


Je souhaite à tous et à toutes une très bonne année 2008. La santé, du succès dans vos projets et dans vos amours et le paradis à la fin de vos jours!

Salutations spéciales à mon lecteur/ma lectrice mystère du Maroc. :)

23 décembre 2007

Joyeux Noël tout le monde!

Je vous souhaite à toutes et à tous un beau Noël et de bonnes vacances pour celles et ceux qui ont la chance d'en avoir. Je reviendrai dans quelques jours faire le compte rendu de mon dernier séjour à Londres...

14 décembre 2007

Vers l'inconnu

Le 3 janvier c'est bientôt. La peur de l'inconnu commence à se mêler à l'excitation dans mon ventre. Dans trois semaines, je prendrai l'avion avec des vêtements, des livres, mon chat et mon ordinateur et je m'installerai à Athènes pour plusieurs mois; une aventure qui promet d'être très intéressante.

J'entendrai parler grec tous les jours et je devrai me débrouiller pour me faire comprendre. Les affiches, les journaux, la radio, la télévision, les étiquettes sur les aliments, tout me rappelera que je ne suis pas d'ici et me demandera un effort. Ce sera difficile mais je bûcherai mon grec, c'est certain, pour sortir de l'isolement et tenter de faire véritablement partie du monde qui m'entoure, connaître des Grecs et me faire des amis.

On dit que la moitié de la planète rêve d'émigrer, et l'immigration est perçue comme un problème épineux dans de nombreux pays occidentaux. Même le Canada, fondé sur l'immigration et pourtant si vaste, commence à se fatiguer de sa réputation de terre d'accueil et montre des signes d'irritation. Vivre en Grèce sera une belle occasion pour moi de réfléchir à tout ça en jouant le rôle d'une immigrante allophone membre d'une minorité religieuse (les Grecs sont à 98 % orthodoxes). J'imagine déjà certaines expériences sur le terrain...

10 décembre 2007

Référencement par Google

Non, je n'ai pas demandé la permission à Google de reproduire cette image. Hin! Hin! :D

Blogueuses et blogueurs de la communauté Blogspot, vous avez dû remarquer comme moi une hausse spectaculaire de vos statistiques de visites. Las! Il n'y a pas de quoi s'en péter les bretelles de fierté ni tuer le veau gras car cette nouvelle affluence n'est pas le signe manifeste que notre génie a enfin été reconnu par les habitants du cybermonde mais plutôt le résultat d'une banale manip de référencement de masse dans http://www.images.google.com/. Ainsi, depuis le début de décembre, la plupart des photos publiées dans les blogues de Blogspot sont livrées aux plus folles envies des pilleurs d'images. Ce n'est pas exactement ce qu'on pourait appeler du trafic intéressant quant à moi...

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j'aurais apprécié qu'on me demande si oui ou non j'ai envie que mes photos figurent dans Images.Google. Je n'ai pas la prétention de faire de l'art photographique, mais tout de même ces photos sont à moi et on vient les prendre sur mon blogue sans même me demander la permission, me dire merci ou s'essuyer les pieds en entrant! Je n'ai rien contre le partage d'images, mais juste pour le principe j'aurais aimé que Google envoie un simple petit courriel automatique dans lequel nous aurions pu cocher Oui ou Non selon l'enthousiasme que le référencement de nos images suscite au tréfonds de nos coeurs. Ahem.

J'en profite pour souligner une bizarrerie de Google et je m'adresse ici à Pascale, de Paris-Glasgow. Quand on va sur Images.Google et qu'on tape eurostarblues - ô prodige - on voit apparaître toutes les photos de Pascale mais aucune des miennes, pourtant bien représentées dans ce moteur de recherche. Tut! Tut! Je vous attends avec cette hypothèse : eh non, quand je tape paris-glasgow, je ne tombe pas sur mes photos! Y a-t-il un spécialiste dans la salle pour m'expliquer ce phénomène étonnant? :)

08 décembre 2007

Marks & Spencer à Athènes!


Je viens juste d'apprendre qu'à Athènes on trouve plusieurs Marks & Spencer, ce joyau de la Couronne des magasins britanniques. Il paraît que les magasins y sont plus petits qu'en Angleterre, mais je devrais pouvoir y dénicher mes délices habituels : gâteaux roulés en petites bouchées, beans, salades de fruits frais et plats déjà préparés. Et la meilleure nouvelle, c'est que tout y est moins cher qu'à Londres!

Par ailleurs, je passerai la fin de semaine prochaine à Londres avec une amie qui y a vécu quelques années il y a 30 ans. Elle n'y est jamais retournée depuis et ses impressions sur l'évolution de la ville seront sûrement intéressantes. Je vous en ferai part, bien sûr. ;)

05 décembre 2007

Rébétiko, le blues grec

Une scène du film Rembetiko, de Costas Ferris (1983)


En vue de mon prochain séjour en Grèce, j'ai naturellement eu envie de me renseigner sur la culture grecque, son cinéma, sa musique et sa littérature, et je suis agréablement surprise par sa richesse et sa profondeur. On a généralement une image assez folklorique et légère de la Grèce : les pittoresques ruines antiques, les jolies îles bondées de touristes, le bouzouki, le sirtaki (une danse inventée pour les besoins du film Zorba le Grec!)...

Mais la Grèce, c'est beaucoup plus que ça. C'est un peuple très éprouvé par les guerres, civiles et mondiales, la pauvreté, la répression, la dictature, l'exode massif. Il est assez ironique de penser que la démocratie n'a été rétablie dans le berceau de la démocratie qu'en 1974, avec la fin de la dictature des colonels! L'histoire moderne tumultueuse de la Grèce a offert un terreau fertile à l'éclosion d'une nouvelle musique, qui exprime les douleurs et les malheurs du peuple. Ainsi, une forme de blues, le rébétiko, s'est développée et répandue dans les années 20 dans les quartiers défavorisés d'Athènes, du Pirée, de Thessalonique et de Syros, dont la population était constituée en bonne partie de Grecs chassés par milliers d'Asie mineure. Cette époque tragique est aussi marquée par la mort de 30 000 chrétiens de Smyrne, lors de l'évacuation et de l'incendie criminel de cette ville de Turquie en 1922, à la fin de la Guerre d'indépendance.

Le rébétiko est une très belle musique populaire aux accents orientaux à laquelle vous pouvez vous initier en regardant le film Rembetiko, de Costas Ferris. Je vous présente ici une vidéo sur les incendies de l'été dernier en Grèce. Le montage est mis en musique sur une complainte politique intitulée Mana Mou Ellas (Ma mère la Grèce), que je trouve magnifique. À la fin de la vidéo, on brûle des photos de politiciens grecs, car cette vieille chanson dénonce les mensonges dits par l'État à la population, qui se retrouve sans abri, et exprime très bien la blessure ressentie par la population grecque touchée par les incendies de l'été dernier.

28 novembre 2007

Multiculturalisme individuel

Ah... on jurerait que de délicieux muffins anglais cuisent dans le four quand j'allume mes bougies à l'orange et à la cannelle.

Pour ceux et celles qui se demanderaient où est passé ma passion pour l'Angleterre, je l'ai toujours. C'est juste que je suis partie sur une sheer* hellénique ces temps-ci. ;)

Mes sheers suivent généralement des cycles de deux ou trois ans, mais un cycle n'en efface pas un autre; il en reste toujours quelque chose. Mon style de vie est donc de plus en plus joyeusement syncrétique. Je fais brûler des bougies parfumées à l'orange et à la cannelle, que j'achète à Londres, et ça sent l'Angleterre dans mon appartement. Je ne cuisine plus qu'à l'huile d'olive, comme les peuples de la Méditerranée, tout en ne manquant pas d'assaisonner mes plats avec mes petites herbes salées du Bas-du-fleuve, du Québec. J'achète régulièrement ma baguette (Ça, c'est du vrai pain!) et mon petit rouge (Mon cholestérol se porte très bien depuis que je vis à Paris!), comme les Français. Tiens, j'ai hâte de voir quelle habitude je vais ramener de Grèce. :)

*Expression franglaise du Québec qui veut dire avoir un engouement soudain pour quelque chose.

26 novembre 2007

Rectification...

Le stade panathénaïque d'Athènes

J'ai dû modifier mon projet de séjour en Grèce. Malheureusement, je ne passerai pas l'hiver à Chania, car le fait de travailler à partir d'un café Internet pose un problème de sécurité informatique pour mon travail, et l'école de grec où je m'étais inscrite a annulé le cours faute d'un nombre suffisant de participants pour cette saison.

Je me rabats donc sur Athènes, où j'ai trouvé un appartement équipé d'une connexion Internet et une autre école de grec. Avouez que c'est quand même supportable comme deuxième choix. ;)

J'habiterai le quartier Pangrati, tout près du centre historique, et mon école est située derrière le stade de marbre qui a accueilli les premiers Jeux olympiques modernes, en 1896, à tout juste 15 minutes de marche de l'appartement. Je me réserve Chania pour les vacances d'été.

18 novembre 2007

Chinois, vous dites? Grec, plutôt!


On m'avait dit que le grec n'était pas facile à apprendre et j'avais pris cet avertissement avec un grain de sel, mais force m'est de constater qu'on ne m'a pas menti.

Sans même connaître l'italien ou l'espagnol, par exemple, un francophone qui écoute une conversation dans une de ces langues latines peut attraper ici et là quelques mots qui sonnent un peu comme du français et deviner grosso modo de quoi il en retourne.

Par contre, quand on écoute du grec sans connaître la langue, on ne peut pratiquement rien deviner du sens de ce que l'on entend, même si l'on sait que de nombreux mots français (scientifiques, surtout) ont des racines grecques. Pire : quand on apprend cette langue, on se rend compte qu'il est vain de s'accrocher à quoi que ce soit de connu sous peine d'en perdre son latin!

Juste un petit exemple : la confusion est grande quand on sait que dans la plupart des langues du monde, on dit "non" presque de la même façon. Si on vous dit non (français), no (anglais, kurde, italien, espagnol), niet (russe), nein (allemand, yiddish), nee (néerlandais, afrikaans), nei (islandais, norvégien), ne (lituanien, macédonien, serbe, slovène, tchèque), nie (polonais), na (bengali) sur un ton catégorique, vous savez intuitivement qu'on veut dire "non". Fort de votre science infuse, quand vous entendez un Grec dire sur le même ton catégorique, vous pensez donc qu'il veut dire "non". Erreur, ça veut dire "oui"! On se fait tout autant avoir quand il dit o'hi, qui ressemble beaucoup à notre "oui" mais veut toutefois dire "non".

Capharnaüm n'est pas une ville de Grèce? Ah bon? Moi qui croyait... :)

11 novembre 2007

Adieu Waterloo Station

J'ai passé la fin de semaine à Londres, et ce dernier voyage marque la fin d'une vieille habitude : descendre à Waterloo Station.

Ces facétieux d'Anglais vont arrêter de narguer les Français en les obligeant à trouver leur maître (meet their Waterloo) en arrivant en Angleterre à Waterloo Station, gare ainsi nommée pour commémorer la célèbre défaite de Napoléon. En effet, l'Eurostar ne s'arrêtera plus à cette gare à compter du 14 novembre. Il terminera désormais sa course 20 minutes plus tôt à la gare St. Pancras, dont j'ai déjà parlé ici il y a un an. Cheers, les bonapartistes de tout poil! ;)

Un autre clin d'oeil à l'histoire des anciens ennemis héréditaires... Le café bar Bonaparte's, à Waterloo Station.

05 novembre 2007

Destination : Chania, Crète

Le vieux port de Chania en hiver, avec les montagnes blanches en arrière-plan

Le port, construit par les Vénitiens, en été

L'influence ottomane est évidente...
C'est à Chania (prononcer 'Hania, avec le h aspiré), en Crète, que je vais passer l'hiver. Bravo Gryphon, tu as bien suivi. ;)
C'est peu dire que j'ai hâte au 5 janvier pour m'y installer... J'ai trouvé un appartement à louer pour presque rien, à 50 m de la mer, une école où suivre mes cours de grec, et je travaillerai comme d'habitude, par Internet. On m'a beaucoup vanté l'hospitalité et la gentillesse des Crétois. Je vous dirai sûrement si cette réputation est méritée. :)

01 novembre 2007

Surprise! Je bouge encore...

Je risque d'écrire mes billets d'hiver sous des cieux plus cléments que ceux de Paris... J'ai comme l'impression que l'Eurostar va devoir céder sa place à l'avion pour les prochains mois. D'ici une semaine, je devrais avoir réglé tous les détails et je vous en reparle. Que c'est excitant! :D

Tiens, essayez de deviner où j'aurai mes quartiers d'hiver. ;)

23 octobre 2007

Budapest, Hongrie

Le Parlement, édifice le plus impressionnant de la ville. Il est si vaste que seule une infime partie des locaux est utilisée.

Je vous offre ici quelques photos prises rapidement lors de ma visite de Budapest, en septembre dernier. Je n'y suis restée que deux jours et j'étais accompagnée de mes ex-belles-soeurs, d'origine hongroise. C'est trop court pour tout voir, bien sûr, mais je garde un bon souvenir de la ville.

Une vue en plongée de la ville, depuis le château.

Le temps m'a manqué, je n'étais pas en grande forme et - groupe oblige - j'ai adopté les points d'intérêt et le rythme de visite de mes compagnes de voyage, c'est pourquoi je ne peux que vous dire que la ville est belle (elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, tout de même!) et que la banlieue de Budapest ressemble à une banlieue du Québec, avec ses maisons unifamiliales au gazon bien vert et à la terrasse en dalles de ciment.

L'été, la cuisine au BBQ y est très populaire et cette tâche revient invariablement aux hommes, comme au Québec (Comme je logeais chez une cousine de l'ex-belle-famille, j'ai vu l'homme de la maison se faire donner des leçons de cuisine au BBQ par son père, plutôt irrité du manque d'enthousiasme de son fils à perpétuer la tradition...).

Le pont des chaînes, qui traverse le beau Danube, qui soit dit en passant n'est pas bleu mais plutôt du même brun que la Seine...

J'ouvre ici une parenthèse pour parler un peu de mes habitudes de voyage... Je voyage habituellement seule et on me demande souvent si c'est difficile et si je ne préférerais pas voyager avec quelqu'un. Eh bien non. J'aime voyager seule car cela me permet d'être attentive à ce que je vois, aux bruits, aux odeurs et de suivre mon inspiration et mon rythme. Le seul moment où j'apprécierais vraiment la présence d'un compagnon ou d'une compagne, c'est le soir, à l'heure du dîner. Ça me manque souvent de n'avoir personne avec qui comparer mes impressions à chaud.

Quant à la sécurité, je n'ai jamais eu de problème en une vingtaine de voyages. Il s'agit d'être prudente et de se servir de son jugement, je pense. Mais en général, les gens sont plutôt bienveillants avec moi.
Budapest est renommée pour ses thermes. On peut se baigner toute l'année dans ses eaux naturellement chaudes. Mes compagnes de voyage y ont passé trois heures...

Les mêmes thermes, le soir venu.

Des balades en calèche sont offertes aux touristes.

12 octobre 2007

Athènes, Grèce

Le Theseion


J'ai eu la chance de prolonger un peu l'été en passant la fin de semaine dernière à Athènes. Disons qu'avec la quasi-absence d'été qu'on a eue à Paris, trois jours de soleil et de chaleur, ça se prenait bien!



Vue d'Athènes depuis l'Acropole

Bien sûr, on va à Athènes principalement pour voir les célèbres ruines de l'Antiquité grecque telles que l'Acropole, car la ville moderne d'Athènes manque singulièrement de charme avec ses immeubles bétonnés des années 70. Pourtant, quelques quartiers anciens ont échappé au carnage architectural de cette époque, soit Monastiraki, Plaka et Anafiotika, accroché au rocher de l'Acropole.


Détail d'une église, dans le quartier Anafiotika



L'Acropole, le soir, depuis l'une des nombreuses terrasses du quartier Thissio

Athènes est également une ville très populeuse, bruyante et animée, et il n'est pas rare de voir des bouchons de circulations paralyser ses rues aux petites heures du matin. En effet, les Grecs aiment sortir et prendre un verre ou deux...
Un agent de la circulation

Une terrasse de Thissio, au pied de l'Acropole
L'ancien côtoie le moderne


Une rue commerciale, principalement à vocation touristique, du quartier Plaka


Rue piétonnière qui descend d'Anafiotika vers Plaka. Au loin, on voit la colline du Lycabette


Une terrasse dans Monastiraki

Un des escaliers de pierre qui mènent à l'Acropole, dans le quartier Anafiotika

Le fameux Parthénon, sur l'Acropole

Le théâtre Hérode Atticus, sur l'Acropole, qui sert encore lors de certains spectacles ou concerts
On m'avait dit qu'Athènes était la ville la plus polluée et la plus sale d'Europe, mais je crois que cette réputation n'est pas méritée. Naples était pas mal plus sale dans mes souvenirs et je n'ai pas ressenti les effets de la pollution, malgré un soleil de plomb. En fait, ma seule déception concerne la nourriture. Les restaurants (les "tavernes") que j'ai essayés jusqu'ici ont tous le même sempiternel menu tout en clichés (gyros, moussaka, souvlaki, salade grecque, etc.) et la qualité est loin d'être toujours au rendez-vous. C'est dommage, car avec un peu d'imagination en cuisine il y aurait de quoi faire!

17 septembre 2007

Fondo, Italie... le bout de la route



Un pont de pierre en arche, typique de la région


Je reviens tranquillement bloguer et vous présenter mes dernières découvertes touristiques. En août, j'ai passé une fin de semaine dans les pré-Alpes italiennes, dans l'arrière-pays turinois. J'allais y retrouver mes amis et anciens voisins, qui passent tous leurs étés dans la maison familiale, vide le reste de l'année. Voici quelques clichés.



Fondo est un charmant petit village alpin d'une cinquantaine d'habitants dont le nom signifie littéralement "bout de la route". Les gens vivent ici dans le calme et la simplicité. On trouve même un lavoir alimenté par la rivière sur la grand-place, et le lavoir n'est pas là que pour faire joli ou folklorique : j'ai vu une femme y laver une chemise.



Vue générale de Fondo depuis le cimetière



Puisqu'on se trouve en montagne, l'eau de source d'origine glaciaire jaillit un peu partout. En tout cas, l'eau de la fontaine ci-dessus était vraiment glaciale.



Ah, les sentiers de montagne! Celui-là, qui menait à une chute, était fort joli et je n'ai pas manqué de remarquer la beauté des pierres, mise en valeur par la végétation qui se décline dans tous les tons de vert. L'été n'a visiblement pas été caniculaire ici...



On passe entre des maisons abandonnées...



La chute et ses quatre cascades, clou de l'excursion

27 août 2007

Profitons donc de la vie...

J'ai appris avec beaucoup de peine la mort d'un blogueur québécois que j'aimais bien des suites d'un cancer rare et foudroyant, il y a deux mois : René Lapalme. Ça faisait bien tout ce temps-là que je n'avais pas visité son blogue, c'est pourquoi j'apprends en retard la triste nouvelle. Bien que je ne l'aie pas connu comme je connais virtuellement d'autres blogueurs, son décès me touche beaucoup.

Beau gars intelligent et très créatif, traducteur, musicien et auteur des romans photos les plus amusants et imaginatifs du Web, selon moi, il laisse un trou béant dans la blogosphère et dans la vie de pas mal de gens. Il avait mon âge. C'est là qu'on se dit qu'il faut profiter de la vie pendant qu'il est temps et qu'on a la santé... Salut René et merci pour les sourires.

16 août 2007

Petit weekend italien

Demain je prends l'avion pour Turin, où un couple d'amis m'attend pour m'emmener à San Martino, un petit village de montagne situé à environ une heure de route de l'aéroport. Je suis bien contente de quitter Paris, sa torpeur du mois d'août et son temps maussade pour quelques jours. Le retour du guerrier (mon chum) me paraîtra moins long à attendre...

En passant, j'ai trouvé cette pub qui m'a beaucoup fait sourire... Il faut dire que mon chum est Grec. ;)

06 août 2007

Floraison

Nous avons eu - enfin! - deux belles journées d'été et mes fleurs de balcon ont bien profité. Fushias, géraniums, campanules, impatientes égaient mes fenêtres.

Je fais même du flower-sitting pour Marie, partie en vacances. Elle m'a confié ses fleurs, accrochées au balcon de la fenêtre située à l'extrême droite.


D'ici quelques jours, dans cette fenêtre fleuriront plusieurs gloires du matin. J'ai vu éclore la première ce matin!
Demain, je mettrai des photos de mon petit tour en bateau-mouche sur la Seine.

02 août 2007

De retour

Bon, j'ai Internet à la maison et je suis de retour mais je ne sais plus quoi dire, maintenant. ;)

Le mois d'août à Paris pourrait être très agréable si tout le monde que je connais n'était pas parti (mon chum est parti lui aussi, en Grèce, avec son fils) et mes restaurants préférés fermés...

Mes vacances sont finies et je n'ai rien pu en faire à cause des problèmes liés à la vente de l'appartement. Je dois donc rester ici. Quelqu'un a-t-il des idées d'activités intéressantes à faire en solo à Paris, au mois d'août?

21 juillet 2007

Nouvelles... bonnes nouvelles!

Enfin, c'est fini! Je signe le contrat de vente de l'appartement lundi matin.

À part ça, pour ceux que mes péripéties intéressent, mon Anglais s'est défilé à l'Anglaise et n'a jamais mis les pieds à Paris, tout effrayé qu'il était, le pauvre, à l'idée de me rencontrer. Mais tout va bien : une semaine plus tard je rencontrais - en personne, sans l'aide d'Internet mais par l'entremise d'une amie - celui qui est maintenant mon chum depuis deux semaines. Il est beau, très gentil et généreux, et ça semble bien parti. Que demander de plus? Une connexion Internet dans mon nouvel appart'! À bientôt...